1. Pourquoi continuer à se mobiliser ?
  2. Proposition de loi du 7 mars 2019
  3. Une action digitale
  4. Des actions dans la rue
  5. Le consensus d’action
  6. Les matériels et supports de communication
    
    
    

  1. Pourquoi continuer à se mobiliser ?

Avec l’accélération des dérèglements climatiques et la menace d’une nouvelle crise financière, nous n’avons plus le luxe d’attendre. Les conclusions du dernier rapport du GIEC sont sans appel, nous devons impérativement fermer des champs de charbon, de pétrole ou de gaz déjà en exploitation : continuer à financer l’expansion de l’industrie fossile ne préserve que les intérêts de celle-ci. Pas un euro de plus ne doit aller au charbon, au pétrole et au gaz. L’article 2 de l’Accord de Paris y fait explicitement référence.

“Pas Un Euro De Plus” : c’est ce que de nombreux acteurs de la société civile avaient exigé lors de l’ouverture du sommet international finance climat, organisé en décembre 2017 par Emmanuel Macron, le “One Planet Summit”.

Nous avions notamment souligné qu’il était nécessaire que l’argent public géré par le bras financier de la France, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) cesse de financer la destruction du climat, et avions dénoncé la gestion opaque de l’argent public. En décembre 2018, la CDC a décidé de ne plus investir dans les producteurs de charbon. Nous avons salué cet élan, mais le désinvestissement de tous les combustibles fossiles est une nécessité.

Nous avons désormais l’opportunité d’aller plus loin : notre campagne et nos demandes ont eu un écho important, et une proposition de loi concernant la transparence dans l’utilisation de l’argent des livrets d’épargne et un désinvestissement total du fonds d’épargne qui gère ceux-ci pour la CDC a été élaborée et va être mise au vote le 7 mars.

Depuis octobre 2018, de nombreuses personnes se mobilisent sur cette campagne en particulier pour que l’argent collecté pour le LDDS soit utilisé exclusivement au financement d’activités durable et solidaire, que ce soit par la Caisse des Dépôts et Consignations ou par les banques et donc nous demandions une modification de la réglementation.

Nous avons la possibilité d’obtenir une nouvelle victoire et nous devons nous mobiliser pour obtenir un large soutien à cette proposition de loi, pour faire tomber les dominos un par un.

  1. Proposition de loi du 7 mars 2019 pour la transparence de l’utilisation de l’épargne populaire et son désinvestissement des combustibles fossiles.
    
     

Pendant la première phase de notre campagne, nous avons lancé une pétition ICI, alerté largement l’opinion public, interpellé les banques et la CDC qui collectent et/ou utilisent cette épargne populaire.

Une première victoire a été obtenue en décembre : la CDC a annoncé un désinvestissement du charbon ! Voir ICI

Nous avons à présent la possibilité d’obtenir une avancée de plus grande ampleur .

Notre appel a été entendu par des députés qui ont déposé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Texte de loi en ligne ICI

Cette proposition de loi sera proposée au vote à l’assemblée nationale le 7 mars 2019.

Si cette loi est votée, elle permettra :

–  que l’argent des nos livrets d’épargne (livret A et livret développement durable et solidaire)   centralisé par la CDC ne puisse plus être utilisé pour financer des entreprises se livrant à des activités d’exploration ou d’exploitation d’hydrocarbures (pétrole ou gaz) ou de charbon.

– que la transparence et donc le contrôle de l’emploi de l’argent de l’épargne populaire soit nettement renforcé:

  • Le parlement serait désormais destinataire, chaque trimestre, d’informations détaillées  sur la nature des prêts accordés par les banques avec l’argent de cette épargne. Jusqu’à présent, seul le ministre de l’économie était destinataire d’une information écrite.
  • Les banques devront, dans leur bilan annuel public et accessible à la société civile   donner une information détaillée, pays par pays, sur les financements accordés aux entreprises ayant des activités dans le secteur des énergies fossiles.
  • Les investisseurs institutionnels publics ou privés (CDC, diverses caisses de retraite,..) auront une obligation de transparence sur la gestion de leur portefeuille d’actifs, ce qui permettra d’identifier les éventuels investissements réalisés au bénéfice d’entreprises du secteur des hydrocarbures et du charbon .

La  publication de ces données permettra de connaître et révéler les acteurs financiers qui ne désinvestissent pas des énergies fossiles.

Ainsi, les députés seront le 7 mars face à leur responsabilité : ils peuvent donner, en votant cette loi, un signal politique fort sur la nécessité d’enclencher le désinvestissement des énergies fossiles, un levier indispensable pour permettre à la transition énergétique de se déployer rapidement.

  1. Partagez cette action digitale : interpellons nos député.e.s

Ecrivons dès maintenant aux député.e.s pour exiger que l’épargne populaire finance la transition écologique et sociale et non les principaux responsables du dérèglement climatique. La lettre peut être envoyée ICI et chaque déput.é.e la recevra avec votre email et votre nom.

Vous pouvez multiplier votre impact en les appelant directement : dès que votre lettre aura été envoyée, en retour vous trouverez ici les numéros de téléphone des député.e.s du département où vous habitez. Vous pouvez appeler un.e ou plusieurs d’entre eux. Les appels téléphoniques sont un moyen simple et puissant de mettre de la pression sur vos représentants, et d’exiger qu’ils soutiennent la transparence et le désinvestissement des combustibles fossiles. Vous y trouverez également des arguments pour vous aider à défendre la proposition de loi votée le 7 mars à l’Assemblée Nationale.

  1. Des actions dans la rue
Avant le vote du 7 mars : L’action du dilemme avant le vote : Nous ou les fossiles ?

Avant ce vote du 7 mars, allons demander aux députés de soutenir le changement de cap indispensable vers la transition énergétique.

Devant les permanences parlementaires, partout en France, nous suggérons de réaliser une action symbolisant le dilemme avec un choix entre deux chemins, deux directions :                           

Nous OU les fossiles !

Épargner le climat OU fossiliser notre futur !

Ces actions  rappelleront aux parlementaires qu’ils ont un choix politique à leur portée le 7 mars : une loi est en discussion, ils peuvent la voter !

  • Nous vous proposons  une action symbolique d’interpellation, devant la permanence, simple à réaliser.
  • Dessiner 3 pancartes :
  • une pancarte posant la question « Le 7 mars, vous voterez pour Nous ou pour les Fossiles ? »
  • une pancarte indiquant la route à prendre : “ Épargner le climat ! ”
  • une pancarte indiquant la route à quitter : “Fossiliser notre futur? ”
  • Tracer à la craie au sol la route «Épargner le climat ! » avec, au bout de ce chemin des gens debout, et une route « Fossiliser notre futur ? » avec, au bout du chemin des gens allongés au sol
  • Prendre des photos de cette petite scène
  • Si un.e député.e est présent.e, ou que vous avez réussi à convenir d’un rendez-vous, demandez-lui de choisir le chemin qu’il ou elle va suivre et prendre une la photo…
  • Un autre exemple de banderole à déployer lors de votre action :

Envoyez les photos de vos actions à vos réseaux sociaux et à nos organisations pour publication  à action-ldds[at]attac.org et victoire[at]350.org

Le rassemblement à Paris devant l’Assemblée Nationale le jour du vote :

Le 7 mars, rendez-vous devant l’Assemblée Nationale, Place du Président Edouard Herriot, de 13 h à 14 h pour montrer aux député.e.s que nous sommes déterminé.e.s à ce qu’ils votent la loi pour la transparence dans l’utilisation de l’épargne populaire en matière énergétique.

Sur place, nous symboliserons le dilemme qui se présente à nos élu.e.s : NOUS ou les FOSSILES ! Les député.e.s auront le choix entre épargner le climat ou fossiliser notre futur !

Evenement Facebook à partager ICI.

L’action de la marée noire après le vote :

Dans les jours qui suivent le vote, si les député.es n’ont pas adopté la loi, des actions décentralisées devant les permanences parlementaires pourront représenter une marée noire devant les permanences parlementaires symbolisant les énergies fossiles qui se déversent des locaux des députés.

Cette action aura pour but de démasquer publiquement ceux et celles qui auront refusé de voter pour que l’argent de l’épargne populaire aille exclusivement à l’amélioration des conditions d’existence de chacun·e, et du droit à vivre dans un environnement sain.

Le matériel est à utiliser pour votre mise en  image peut-être, par exemple, du tissu noir pour symboliser le pétrole, des gens allongés au sol, associé à une pancarte : “Le 7 mars, vous avez fossilisé notre futur!”

Un exemple de marée noire :

Action de Libérons le Louvre pour dénoncer le partenariat entre le Louvre et Total. Vidéo ICI

  1. Le consensus d’action

Les personnes qui souhaitent s’impliquer dans les actions #PasAvecNotreArgent s’engagent à respecter ce consensus d’action.

Nous venons de mouvements et d’horizons extrêmement variés. Cette diversité est notre richesse et notre force.

Nous contestons le pouvoir pris par cette finance sur les peuples et la planète et nous engageons à agir de concert pour reprendre le contrôle sur la finance.

Nous menons nos actions à visage découvert avec calme et détermination, dans un esprit de construction et de résistance.

Nous ne réalisons pas de dégradations matérielles irréversibles et nous faisons uniquement usage de méthodes et techniques non-violentes pour montrer notre détermination.

Nous sommes attaché·e·s à garantir la sécurité de l’ensemble des individu·e·s présent·e·s sur les lieux de nos actions.

En cas de tensions, nous adoptons une attitude de désescalade et ne participerons pas à la surenchère en cas de provocations.

Nous assumons nos actes et les risques juridiques qui s’en suivent.

Nous voulons un mouvement créatif, radical et populaire dans lequel personne n’est propriétaire de son mode d’action, où les copies et les réappropriations des actions sont vivement encouragées. Par contre, nous nous opposons à toute tentative de récupération de nos mobilisations et actions à des fins individualistes, commerciales, nationalistes, réactionnaires ou violentes.

  1. Les matériels et supports de communication

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